Business

Quel est l’intérêt d’avoir un défibrillateur ? – SAV 35

Décrit comme une épidémie mondiale, un fléau des temps modernes, le surpoids est devenu une bête noire. En effet, le surpoids figure en tête des causes de mortalité prématurée (elle double le nombre d’années de vie perdues par rapport au tabac !) qu’il est possible de réduire en adoptant une meilleure hygiène de vie. Si quatre adultes sur dix sont en surpoids et un sur sept est obèse, une autre mort prématurée peut être elle aussi réduite. L’arrêt cardiaque entraîne le décès de 50 000 personnes en France, chaque année. Il convient donc plus que jamais de prendre notre santé à bras le corps et de se familiariser avec les gestes qui sauvent des vies. Parce que 7 arrêts cardiaques sur 10 surviennent en présence d’un témoin, il est impératif de s’initier aux gestes de premiers secours mais aussi et surtout, de recourir à un défibrillateur. Bien plus qu’un appareil, le sésame pour multiplier les chances de survie d’une victime d’arrêt cardiaque. 

Le défibrillateur bien plus qu’une machine

Parce que nous sommes chacun d’entre nous susceptible d’être confronté à n’importe quel moment, n’importe où d’un arrêt cardiaque, il est impératif de recourir à un spécialiste en cliquant sur www.defibril.fr pour comprendre le rôle indispensable du défibrillateur et s’en doter. À plus forte raison que depuis mai 2007, la loi autorise tout citoyen à utiliser un défibrillateur. D’ailleurs, petit-à-petit, le défibrillateur fait partie du paysage commun aussi bien dans l’espace public que privé. 

A lire également : Que faut-il savoir sur le code de la commande publique en 2019 ?

Le rôle du défibrillateur

Le défibrillateur est un appareil électrique, qui fonctionne en autonomie. Il permet de relancer le cœur d’une victime d’un arrêt cardiaque en délivrant un courant électrique. Pour cela, il suffit en tant que témoin de placer les électrodes de défibrillation pré-gélifiées autocollantes avec câble intégré sur le corps de la victime et laisser le défibrillateur analyser le rythme cardiaque. Si ce dernier détecte une fibrillation, c’est-à-dire une contraction anarchique du cœur à l’origine de l’arrêt cardiaque, le défibrillateur délivre ou invite le sauveteur à délivrer un choc électrique. Le défibrillateur est composé d’un haut-parleur qui donne des messages sonores et guide le sauveteur tout au long de la prise en charge de la victime jusqu’à l’arrivée des secours. Il suffit donc de suivre scrupuleusement les consignes données par la voix synthétique. Sa facilité d’utilisation ne requiert pas de connaissances précises. Bien entendu, il est toujours possible de suivre une formation spécifique auprès de la Croix-Rouge notamment. 

La chaîne de survie en marge du défibrillateur

Chaque seconde compte dans la prise en charge d’une victime d’un arrêt cardiaque. Malheureusement, d’après les statistiques : chaque minute qui passe c’est 10% de chance de survie en moins ! Face à une victime, il faut donc réagir et vite. Les gestes de premiers secours réalisés le plus tôt possible sont donc à réaliser sans perdre un instant. Au-delà de 5 minutes d’arrêt du cœur, si rien n’est fait, les lésions cérébrales sont irréversibles et c’est la mort assurée. Dès lors, en tant que témoin d’un arrêt cardiaque il faut prévenir les secours (composer le 15 pour le SAMU notamment) pour donner l’alerte, commencer à pratiquer le massage cardiaque auprès de la victime (120 compressions par minute, soit 2 par seconde) et pratiquer des insufflations (bouche-à-bouche) au rythme de 2 insufflations toutes les 30 compressions puis, défibrer à l’aide d’un défibrillateur. Bien entendu, il faut attendre l’arrivée des secours et surtout ne pas débrancher le défibrillateur s’il a été installé sur la victime. 

A lire aussi : Pourquoi faire le choix d’un DCG

Article similaire